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      L'AVOCAT DU DIABLE

                                   Dossier de presse





En 2007 et 2008, le Palais de Justice de Charleville-Mézières a été bousculé. Le barreau des avocats des Ardennes a fait grève durant deux mois pour protester contre la réforme de la justice. Quelques mois plus tard, le tribunal est devenu la scène d’un procès ultra médiatique de très grande ampleur. Dix semaines d’audience pour instruire le procès de Michel Fourniret poursuivi pour le meurtre de sept jeunes femmes, et de sa femme, Monique Olivier, poursuivie pour complicité et de coaction sur un des meurtres. L’accusé reconnaît les faits, ne veut pas être défendu et demande le rétablissement de la peine de mort pour ses crimes. De son côté, Monique Olivier souhaite être défendue et participe activement à son procès. C’est elle qui a dénoncé les crimes sous la pression de la police belge. Ce procès marathon arrive à un moment décisif dans l’évolution de la politique pénale. C’est un procès écrasant qui est le concentré d’une époque. 
Six avocats ardennais ont été commis d’office à la défense des deux accusés. Des trois défenseurs commis d’office pour Michel Fourniret, c’est Maître Pierre Blocquaux qui a été chargé de la plaidoirie. Il a été convenu que Richard Delgenes et Jean-Paul Delgenes assureront la plaidoirie de Monique Olivier. Ces trois avocats forment comme une passerelle entre les accusés et le monde extérieur.

 Très rares sont les affaires où celui qui est dans le box n'espère pas, fût-ce à tort, quelque chose. Michel Fourniret, lui, n’espère rien. Le dos au mur, son avocat doit composer avec le détachement de son client pour essayer de tenir le rôle très mince qui sera le sien.
 Pour les avocats de Monique Olivier, l’enjeu est autre. La plaidoirie doit leur permettre de présenter leur cliente sous un autre jour. La pression à laquelle sont soumis ces trois hommes avant de plaider est énorme. C’est à travers ces journées difficiles et pénibles que transparaît l’importance de la défense dans notre système judiciaire : quelle que soit l’horreur des crimes commis, quel que soit le comportement des condamnés et quelle que soit l’issue d’un procès.



Un film de Olivier Meyrou

PRODUCTION Bénédicte Couvreur, Hold up Films
avec la participation de France 3,
du CNC, de la Procirep-Angoa-Angicoa

 IMAGE Jean-Marc Bouzou / Florian Bouchet
SON Sébastien Savine

MONTAGE Amrita David
MUSIQUE François-Eudes Chanfrault


Etoile SCAM 2010